Portrait de résidence, n°12 : Evelyne Ramon
publié le 5 octobre 2022,
par Camille de Gaulmyn et Boris Fillon
Gorges de la Rouvre
Vendredi 16 septembre, Maison du Paysage (Bréel, Athis-Val-de-Rouvre).
Bien installés à la Maison du Paysage, nous discutons un moment avec Evelyne Ramon, chargée de mission « Education à l’environnement et au développement durable » et coordinatrice du réseau « Suisse normande, territoire préservé » au CPIE Collines Normandes.
Evelyne nous explique les enjeux du réseau de tourisme durable « Suisse normande, territoire préservé », porté par le CPIE Collines Normandes, et dont l’origine remonte à 2005. D’une première intention de mise en réseaux d’acteurs d’un tourisme plus responsable sur le territoire de la Suisse Normande, le réseau s’est peu à peu structuré pour fédérer aujourd’hui plus de 30 acteurs touristiques - hébergeurs, mais aussi producteurs, artisans, bases de loisirs...
Les membres du réseau proviennent de divers horizons professionnels et s’investissent pour que leur activité soit plus respectueuse de l’environnement. Pour intégrer le réseau, ils doivent respecter une charte de bonnes pratiques sociales et environnementales. Des formations et des éductours sont proposés aux membres pour les accompagner dans leur démarche et favoriser l’interconnaissance des activités de chacun (formation interprétation de sites naturels, accueillir la biodiversité chez soi, communiquer sur sa démarche de développement durable, visites d’hébergements, de fermes…).
Le réseau échange aujourd’hui avec des acteurs régionaux et nationaux d’autres réseaux de tourisme pour que les leçons de la Suisse Normande puisse inspirer d’autres démarches similaires...
Evelyne revient également sur une autre mission du CPIE, peut-être moins connue du grand public : le conseil aux collectivités. En particulier, le CPIE avait été très investi dans les années 2010 pour la rédaction de l’Agenda 21 de l’ancienne Communauté de Communes du Bocage d’Athis, notamment au travers de la réalisation d’un diagnostic exhaustif du territoire, et par l’accompagnement des élus dans l’écriture de ce document d’orientations environnementales pour le territoire.
Si la Com’ com’ a disparu aujourd’hui, le contenu de ce travail pourrait peut-être être repartagé aux habitants et acteurs du territoire pour discuter de son contenu, de ses pertinences et de ses limites, 10 ans plus tard ?
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