La culture du risque
publié le 30 octobre 2024,
par Camille Le Gac
Laboratoire du littoral - Bessin
Notre enquête autour de la culture du risque avance !
La deuxième semaine de notre la session 1 fut encore riche en rencontres diverses et passionnantes.
Dimanche, nous nous sommes servis des deux postes de secours (Asnelles et St-Côme) pour y afficher nos questionnements face aux risques naturels littoraux. Nous avons profité de cette foule de promeneurs, nombreux par cette journée radieuse.
67, c’est le nombre de personnes que nous avons interrogées ! Principalement des personnes des terres (Caen et Bayeux), mais aussi quelques locaux. Sans compter, les nombreux promeneurs qui faisaient le tour du poste de secours intrigués par nos affiches et marquages. De manière générale, nous remarquons que les personnes “non concernées” par les risques naturels souhaitent laisser faire la nature, alors que les personnes concernées cherchent la protection de leurs biens. Etonnant ? Pas tant !
Pour commencer la deuxième semaine en beauté, nous avons mené une série d’entretiens sur des personnes clés qui s’adaptent au quotidien à l’estran et aux risques naturels. Quels changements ont-ils remarqué ? Comment se sont-ils adaptés face à ces risques ? Quel futur pour leur métier ? Ostréiculteur, ancien pêcheur, directeur du centre de plongée, moniteur de char à voile y ont répondu !
Après ces échanges fructueux, nous avons fouillé les archives pour retrouver tous les articles dans les journaux à partir des années 1900 jusqu’à aujourd’hui qui parlent de tempêtes et des inondations à Asnelles et Saint-Côme. Nous constatons sans surprise que depuis que la Gronde et la mer ont été contraintes par les activités humaines, elles ont provoqué des catastrophes !
Au début du XIXe, on se posait ainsi les mêmes questions qu’aujourd’hui : combien de fois va-t-on devoir réparer la digue et combien de temps va-t-elle résister ? On a perdu 100 ans de réflexion pour s’adapter de manière durable à ces risques, alors ne perdons plus un seul instant et réfléchissons pour les générations futures !
Plus tard, nous avons avancé sur la production de supports pour synthétiser nos grands questionnements, et commencer à réfléchir aux solutions viables et enviables pour le futur. Pour illustrer notre diagnostic et nos futurs scénarios, nous choisissons de personnifier la Gronde et la mer, afin de rendre la projection plus pédagogique, se mettre à la place de ces grandes entités et rester humble.
Rendez-vous demain matin (jeudi 31 octobre avec une échelle et du scotch, pour réactiver le front de mer au niveau du poste de secours et laisser des traces, des conclusions et des questionnements de notre première session afin que le travail de sensibilisation puisse continuer lors de notre absence.
En attendant de nous retrouver, vous pouvez répondre au questionnaire en ligne : https://framaforms.org/laboratoire-du-littoral-1729670611
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